200 manifestations se sont tenues en 2017

200 manifestations se sont tenues en 2017

Il ne se passerait donc rien dans cette bourgade de Haute-Savoie de Rumilly ? 200 manifestations ont pourtant été recensées en 2017, grâce à la démarche de déclaration obligatoire des manifestations en mairie.

Cette déclaration a été rendue nécessaire avec l’évolution des consignes de sécurité de l’Etat en 2015 suite aux attentats de Paris.

Les exigences fixées ont imposé aux services municipaux un suivi et une vigilance accrus de l’organisation et des moyens de sécurité mis en œuvre par les organisateurs de manifestations.

Par « manifestation », sont désignées toutes les animations organisées par les associations et les structures publiques ou privées, dès lors que ces événements sortent du fonctionnement courant ou des lieux habituels des organisateurs et rassemblent du public.

Après une année de plein exercice, le bilan tiré est riche et les associations en particulier ont pleinement pris la mesure des enjeux. Sur les 200 manifestations recensées, 80 % des organisateurs ont anticipé et déclaré leurs manifestations pour s’inscrire dans le calendrier annuel prévisionnel. 28 manifestations davantage d’ordre privé se sont inscrites en dehors de ce calendrier.

Ce volume, croissant au fil des années, met à l’honneur le dynamisme de la vie locale

Pour 2018, 194 manifestations sont d’ores et déjà prévues, dont 72 à la salle des fêtes. Cela représente 16 manifestations par mois, dont 6 à salle des fêtes. Les dates sont assez bien réparties dans l’année, sans période creuse, avec un pic d’activité important de mars à juin et d’août à octobre.

Les déclarations de manifestations ont amélioré l’organisation des services de la Ville

Côté services municipaux, cette vue globale que donnent les déclarations obligatoires de manifestations facilite grandement l’organisation technique.

Elles permettent de mieux anticiper et structurer les interventions relatives à la mise en place obligatoire des périmètres de sécurité des différentes manifestations et de mieux mutualiser les matériels entre elles quand c’est possible.

Des sites comme le gymnase de l’Albanais et le boulodrome Robert Ramel concentrent par exemple un nombre croissant de manifestations. Ils ont été pré-équipés d’une quantité de matériel adaptée à leur capacité légale d’accueil. Ce qui a également permis une efficience de déplacements et de temps de travail des services.

D’autres projets sont en cours, comme améliorer l’accompagnement des associations en mettant à disposition des plans d’implantation conforme à la configuration et à la sécurité exigées dans chaque bâtiment (les fameuses normes ERP).

En extérieur, en plus du centre-ville historique, des espaces ont été identifiés comme lieux événementiels. Le parking des anciennes casernes, le mail du lycée et le parvis du Quai des Art vont être équipés avec du matériel de sécurité permanent pour mieux contenir l’inflation des temps de préparation et de mobilisation des agents municipaux à chaque manifestation.