Pendant le confinement, la vie du musée Notre Histoire continue ! Le 17 novembre, une opération de mise en sécurité a eu lieu. Des verres ont été déposés sur deux bannières de la collection permanente.
Parmi les missions d’un musée, il y a la conservation des collections.
La conservation préventive est l’ensemble des mesures mises en places pour réduire les risques de dégradation des œuvres. Les œuvres textiles comme les bannières, sont particulièrement sensibles :
A la lumière : une exposition prolongée entraine une décoloration et fragilise les fibres textiles.
> La solution, mise en place est un éclairage adapté qui ne se déclenche qu’au passage du public.
A la manipulation : bien qu’ils semblent résistants, les textiles anciens sont vulnérables au toucher et peuvent s’abraser avec un contact répété.
> La solution, mise en place est un cordon de mise à distance.
A la poussière : la poussière peut contenir des micro-organismes, spores de moisissures, œufs d’insectes, bactéries, qui vont dégrader les tissus.
> La solution, mise en place est une aspiration régulière des bannières.
> La pose de vitres permet également de renforcer la protection des œuvres, en réduisant l’usure due au toucher et en limitant le dépôt de poussière.
Focus sur les bannières
Les deux bannières étaient utilisées par des associations de Rumilly lors de défilés. La plus ancienne présentée au musée date de 1853, elle est en velours, verre, cuir, broderie et bois et porte l’inscription « Rumilly – Société Mutuelle de Prévoyance – 1853 ».
La seconde, plus sobre, date de 1906. Elle est en velours, tissu, fil d’or, soie, moire et porte l’inscription « Union musicale de Rumilly – 1906 ».
Sur les deux bannières, on retrouve l’emblème de Rumilly : un aigle aux ailes déployées.