Frelon asiatique : comment le signaler ?

Frelon asiatique : comment le signaler ?

Le frelon asiatique poursuit sa progression sur le territoire rhônalpin et il est signalé en Haute-Savoie. Outre la problématique liée à sa présence en zone urbanisée, il présente une véritable menace pour la biodiversité et la santé des abeilles.

En tant que maître d’œuvre dans la surveillance et la lutte contre le Frelon asiatique sur la région Auvergne-Rhône-Alpes, un dispositif de surveillance et de lutte est mis en place par la Fédération régionale des groupements de défense sanitaire Auvergne-Rhône-Alpes (FRGDS AURA).

Il vise à repérer et faire détruire les nids par des entreprises spécialisées avant la sortie des fondatrices à la fin de l’automne, afin de maintenir la population de frelons asiatiques à un niveau acceptable.

Deux types de nids peuvent être observés :

  • Les nids primaires : visibles dès les premiers beaux jours, au printemps,
  • Les nids secondaires : visibles dès le début de l’été, correspondant à une délocalisation de la colonie qui abandonne le nid primaire, trop petit.

Comment signaler un individu ou un nid ?

Progression du nombre de nids découverts

Sur l’ensemble de la région Rhône-Alpes, le nombre de nids observés en 2018 est de 1360 contre 414 en 2017. Les conditions climatiques de l’année semblent avoir été favorables au prédateur. Si la présence d’individus a été avérée au cours de la saison 2017 en Haute-Savoie et s’est confirmée en 2018, les nids ont été trouvés plus tardivement.

Il a été constaté une baisse significative du nombre de nid découverts en 2019, principalement du fait des conditions climatiques défavorables au développement de ce ravageur cette année.

Malgré tout, la progression du frelon asiatique en Auvergne/Rhône-Alpes se poursuit et la destruction des nids est  aujourd’hui le seul moyen d’action permettant de limiter l’expansion du ravageur sur la région.

Nous vous remercions pour votre implication dans cette surveillance et pour l’aide et le soutien que vous porterez à la poursuite de ce dispositif, dans l’intérêt de la santé publique, des abeilles et plus largement de l’environnement.