La Ville a entamé une réflexion sur les moyens de lutte possibles contre les plantes invasives, en fonction de l’espèce et de sa quantité, du milieu, et des moyens à disposition.
Eliminer l’ambroisie : un enjeu de santé publique
La priorité a été donnée à une plante invasive très allergisante pour un certain nombre de personnes du fait de la volatilité de son pollen : l’ambroisie à feuilles d’armoise.
Après un inventaire des foyers d’ambroisie réalisé en 2014, la Ville a procédé dès 2015 à une destruction des plants existants :
- l’arrachage dès le mois de juin pour éviter la floraison et ainsi l’apparition de pollen, et la production de graines,
- le fauchage : il intervient lorsque l’arrachage n’est pas envisageable : plants trop résistants, inaccessibles, terres trop sèches…
- le décapage du sol, technique qui présente l’avantage de stopper la photosynthèse, la plante étant ensevelie sous la terre.
Si l’Etat, les collectivités territoriales et l’Agence régionale de santé Rhône-Alpes se mobilisent pour sensibiliser le public et engager des actions pour freiner l’extension de l’ambroisie, l’élimination de l’ambroisie est l’affaire de tous ! Vous aussi, signalez les emplacements infectés sur http://www.signalement-ambroisie.fr/ ou via l’application smartphone.
La renouée, ennemie de la biodiversité
Autre plante à faire l’objet de surveillance : la renouée. Cette espèce à la croissance extrêmement rapide privilégie les milieux humides et jouit d’une vitesse de reproduction très rapide, en particulier par bouturage. Sa capacité à se reproduire et à éliminer ses concurrents en font une ennemie de la biodiversité. Elle a développé une véritable stratégie de compétition envers les autres plantes : la sécrétion de substances au niveau des racines de la plante font mourir les racines des plantes avoisinantes ; la densité des feuilles empêche tout développement d’autres plantes par manque de lumière.
Dans la lutte contre les plantes invasives, chacun peut agir !