Une gestion plus durable des déchets du marché

Une gestion plus durable des déchets du marché

Le marché génère chaque semaine en moyenne 284 kg de déchets qui finissent pour la plupart à l’incinération alors que 85 % d’entre eux sont recyclables ou réutilisables.

Pour limiter leur impact économique et environnemental, une nouvelle gestion de ces déchets a été mise en place par la Ville de Rumilly, le SITOA (service public de gestion des déchets de l’Albanais) et les commerçants du marché.

La benne du marché dans laquelle les déchets étaient mélangés a été supprimée. Elle a été remplacée par des bacs bleus et verts respectivement destinés au tri des cartons et des déchets alimentaires.

Les cartons collectés seront recyclés permettant des économies d’énergie et de bois. Quant aux déchets alimentaires, ils seront traités à l’unité de méthanisation de Gruffy au GAEC des Châtelets. Leur dégradation par des bactéries produit du biogaz qui permet la production de chauffage et d’électricité.

La fin des sacs plastiques en juillet 2016

Les sacs plastiques à usage unique seront interdits à compter de juillet 2016. N’hésitez donc pas à demander des cagettes aux commerçants pour transporter vos achats. Les cagettes en bois et en plastique doivent en effet être réutilisées ou données au maximum pour réduire la production des déchets non recyclables.

Cette gestion plus durable optimise le traitement des déchets et le nettoyage du marché et le SITOA et la Ville de Rumilly remercient les commerçants pour leurs efforts de tri.

A noter que cette nouvelle organisation ne concerne que le marché du jeudi matin. Le samedi, les commerçants non sédentaires gèrent eux-mêmes leurs déchets en les remportant avec eux à la fin de marché.

Le volume d’ordures ménagères a été multiplié par deux depuis 1950, mais ce n’est pas une fatalité. L’adoption de gestes simples lors des achats permet de réduire la production de déchets. Privilégiez, par exemple, les sacs et emballages réutilisables ou biodégradables.

Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas !